« Je suis devenue la première ingénieure de ma famille »
Rien ne prédestinait Bochra à une carrière dans la tech. Fille d’un magistrat et d’une professionnelle de santé, elle a longtemps hésité entre le droit et l’architecture. Finalement, elle choisit une prépa maths-physique, puis intègre une école d’ingénieurs télécoms.
« C’était un challenge. À l’époque, le domaine des réseaux est en pleine effervescence, l’évolution technologique constante.
Ce pari s’avère gagnant : Bochra devient la première femme ingénieure en télécoms de sa famille.
« C’était un challenge. À l’époque, le domaine des réseaux est en pleine effervescence, l’évolution technologique constante.
Ce pari s’avère gagnant : Bochra devient la première femme ingénieure en télécoms de sa famille.
Une carrière bâtie sur la technique et l’audace
« C’est nécessaire pour pouvoir toujours challenger les gens et les solutions qu’on propose, et les études, et les évolutions et ainsi de suite »
Bochra débute comme ingénieure en planification de faisceaux hertziens chez un opérateur privé. Très vite promue cheffe d’équipe, elle évolue vers les réseaux TIC, en pleine révolution des débits.
En 2010, elle rejoint Orange Tunisie dès son lancement. Elle devient cheffe du service transmission. À ce moment-là, tout est à construire : outils, équipes, réseaux. Elle participe à déployer l’infrastructure dans les principales villes… en six mois.
« Il n’y avait rien : ni outil, ni équipe, ni réseau, rien. C’était une ambiance de folie. »
Elle continue d’évoluer vers d’autres périmètres techniques dont le backbone IP, toujours motivée par l’envie d’apprendre.
Bochra débute comme ingénieure en planification de faisceaux hertziens chez un opérateur privé. Très vite promue cheffe d’équipe, elle évolue vers les réseaux TIC, en pleine révolution des débits.
En 2010, elle rejoint Orange Tunisie dès son lancement. Elle devient cheffe du service transmission. À ce moment-là, tout est à construire : outils, équipes, réseaux. Elle participe à déployer l’infrastructure dans les principales villes… en six mois.
« Il n’y avait rien : ni outil, ni équipe, ni réseau, rien. C’était une ambiance de folie. »
Elle continue d’évoluer vers d’autres périmètres techniques dont le backbone IP, toujours motivée par l’envie d’apprendre.
Une ingénieure qui mise sur l’écoute et le collectif
Ce qui a marqué ses responsables ? Son écoute. « J’ai appris à repérer ce qui ne va pas chez un collaborateur, même sans qu’il en parle. Je pose des questions, je prends le temps. »
Bochra prend le pouls de son équipe au quotidien. Son leadership féminin en ingénierie repose autant sur l’humain que sur les résultats. « Mon objectif, c’est que chaque personne gagne quelque chose dans l’expérience : en expertise, en confiance, en posture. »
Elle croit à l’intelligence collective et valorise les idées de tous, même des plus jeunes. «Une personne avec un an d’expérience peut apporter un regard neuf ou une idée pertinente. »
Bochra prend le pouls de son équipe au quotidien. Son leadership féminin en ingénierie repose autant sur l’humain que sur les résultats. « Mon objectif, c’est que chaque personne gagne quelque chose dans l’expérience : en expertise, en confiance, en posture. »
Elle croit à l’intelligence collective et valorise les idées de tous, même des plus jeunes. «Une personne avec un an d’expérience peut apporter un regard neuf ou une idée pertinente. »
Briser les stéréotypes dans l’ingénierie, par l’exemple
« On a notre place. On a largement notre place. »
Dans un secteur encore perçu comme masculin, la réussite des femmes en ingénierie reste un combat. Bochra en est un exemple inspirant.
Pour elle, réussir en tant que femme dans ce domaine donne une satisfaction personnelle. « Ça vaut la peine de le tenter, ça vaut la peine de le vivre, ne pas dire c’est trop compliqué, difficile, non c’est pas vrai »
Elle a d’ailleurs aujourd’hui plus d’ingénieures femmes que d’hommes dans son équipe.
Dans un secteur encore perçu comme masculin, la réussite des femmes en ingénierie reste un combat. Bochra en est un exemple inspirant.
Pour elle, réussir en tant que femme dans ce domaine donne une satisfaction personnelle. « Ça vaut la peine de le tenter, ça vaut la peine de le vivre, ne pas dire c’est trop compliqué, difficile, non c’est pas vrai »
Elle a d’ailleurs aujourd’hui plus d’ingénieures femmes que d’hommes dans son équipe.
